APPEL AUX DONS D’AVRIL 2017
L’émission "D’ici, d’ailleurs" du 10/12/16 à 20h05 sur France Inter - durée : 00:53:26 : "Tran to Nga est née en Indochine française, élevée dans le culte d’Ho Chi Minh et dans le bruit de la guerre pour devenir une résistante" : https://rf.proxycast.org/1241854607366299648/14326-10.12.2016-ITEMA_21161753-0.mp3
Une Campagne pour le livre de Nga
Octobre Novembre 2016
https://reporterre.net/Le-combat-de-Mme-Tran-contre-Monsanto-et-l-agent-orange
le 26 à Toulon : https://sites.google.com/site/aafv83/home/2016-10-26---conference-tran-to-nga-a-la-seyne
Le 27 à Fréjus :
Le 28 à Toulouse
20 septembre 2016
" Chers amis,
Au mois d’août, j’ai fait un voyage au pays. En voici le résultat
Arrivée à Saigon le 07 / 08, j’ai pris tout de suite le vol Saigon / Ha Noi le lendemain 08 / 08 pour être présent à l’évènement du 10 / 08 - journée destinée aux victimes de la dioxine, 50ème anniversaire de VAVA Viet Nam.
Sur la route de l’aéroport à Ha Noi, par politesse, j’ai appelé les responsables de VAVA pour leur dire bonjour, mais ils ont m’inviter à venir assister au colloque scientifique international sur l’Ao. Dès l’instant où j’arrive dans la salle, j’entends un représentant du colloque lire la décision finale juste au paragraphe : nous portons notre soutien ferme et forte pour le procès de Madame TRAN To Nga ... Je n’étais pas encore revenue de ma surprise qu’on me demande de prendre la parole. J’ai été brève en les remerciant et en appelant leur soutien au procès, car le combat commence pour de vrai avec les plaidoiries
Le 10 / 08, j’ai assisté au meeting commémoratif où une américaine - ancienne officier de l’armée US pendant la guerre au Viet Nam a fait un discours émouvant sur le drame éternel que l’armée américaine a laissé au peuple vietnamien. Elle a fait une promesse solennelle d’avancer ensemble avec toutes les victimes pour que le crime soit reconnu et que justice soit faite.
La télévision vietnamienne VTV4 et VTV1 ont fait deux émissions en direct sur le procès et sur le livre Ma Terre empoisonnée
le 11 / 08 , avant de reprendre l’avion pour Saigon, j’ai rendu visite au quartier général de VAVA ou on m’a remis 33.000.000 DVN ( 1320 euros ) , dons de VAVA des province Hoa Binh, Bak kan et Soc Trang.
Avant de repartir en France, j’ai fait un tour dans le Delta du Mékong pour remercier la population de ces provinces, qui, ne me connaissant pas, ont participé à aidé le procès.
* A Can Tho, la direction de Vava Can Tho et la Mairie de la ville ont réuni plus de 40 responsables pour une conférence où j’ai parlé de l’Ao et du procès. La télévision de Can Tho a fait une émission sur cette conférence le jour même. La Mairie et VAVA de Can Tho ont fait un don pour le procès de 20.000.000DVN ( 800 euros )
La somme de 2200 euros est déjà versée sur le compte du procès dès mon retour en France
* A Soc Trang, la province qui nous a fait un don de 110.000.000DVN ( 4.050 euros - déjà crédités sur le compte du procès ) , j’ai été très bien reçue par les responsables de VAVA et on m’a remis encore 20.000 signatures en soutien du procès. Cela fait en tout plus de 40.000 signatures que je vais remettre au cabinet BOURDON , espérant que cela nous renforcera pendant les plaidoiries .
* A Can Tho et a Soc Trang, j’ai rendu visite au centre d’accueil réservé aux victimes de la dioxine et je suis allé chez Thuy Duong, la jeune fille présentée à la fin de mon livre ( images joints. j’ai remis les 150 euros que Philippe Broussart m’a recommandé et cela fait grand plaisir à notre Thuy Duong qui vend des tombolas pour aider son père.
vente du livre "Ma Terre Empoisonnée"
De retour en France, j’ai été à la fête de l’Humanité où grâce à Alain Ruscio, on m’a réservé une place au village du livre. parmi les 250 auteurs, je suis une inconnue, et c’est normal qu’on n’a pas fait attention à la petite vieille aux cheveux blancs . Pourtant, j’arrivais quand même à vendre 14 livres au dernier jour, ce qui n’est pas mal du tout pour une inconnue. j’en suis contente.
A la fête , Clara Magazine a eu la gentillesse d’organiser un débat sur Ma terre Empoisonnée ou plutôt sur l’Ao et j’ai pu vendre 16 livres , dont 5x16 euros partiront sur le compte du procès. J’ai pu aussi entrer en contact avec des organisations qui vont organiser des conférences dédicace dans l’avenir, y compris une conférence à Luxembourg
Au stand vietnamien, j’ai pu vendre aussi quelques livres et spécialement, les amis de Béziers ont pris 20 livres pour les vendre dans leur pays où ils vont aussi organiser une conférence
Depuis l’a parution de Ma terre Empoisonnée, vous tous m’avez aidé à faire connaitre le livre, à les vendre . j’ai pu payer Stock jusqu’à ce jour plus de 300 exemplaires, et mettre sur la compte du procès votre participation 1.500 euros" Tran To Nga .
En cette fin août, Nga est passée à Soc Trang dans le Delta du Mékong : A Soc Trang , j’ai remis a Thuý Duong l’argent offert par Philippe Broussard. On a passé des minutes très agréables ensemble".
https://www.youtube.com/watch?v=QNIcshEBbiE
Hanoi le 10 août 2916 : https://m.vtv.vn/video/cuoc-song-thuong-ngay-10-8-2016-165984.htm
Comment aider Tran To Nga dans son procès ?
Vous pouvez faire un don en adressant un chèque à Mme Tran To Nga (pour le procès AO) Mais aussi en achetant le livre : 5 euros sont directement versés pour le procès.
Adresse : à demander directement à Nga et vous pouvez aussi lui adresser un message en remplissant le formulaire ci-dessous
- Ma terre empoisonnée
Ma terre empoisonnée
Collection : Essais - Documents
Parution : 23/03/2016
304 pages
Format : 215 x 134 mm
EAN : 9782234079014
Prix : 19.50 €
Tran To Nga - Philippe Broussard
https://www.editions-stock.fr/ma-terre-empoisonnee-9782234079014
interview de Nga le 16 juillet sur RFI : https://www.rfi.fr/emission/20160716-tran-to-nga
OU
mode d’emloi dans ce fichier- en_sol_majeur_20160716(1).mp3
5 EUROS serviront au financement du procès.
Tran To Nga raconte ici son étonnant destin franco-vietnamien, une vie de combats et d’utopies. Issue d’une famille d’intellectuels, elle grandit au temps de l’Indochine française et vit au plus près la lutte pour l’indépendance.Après de brillantes études à Saigon puis à Hanoi, elle s’engage dans le mouvement de libération du Sud-Vietnam contre la présence américaine. Dans les années 1960, alors que la violence fait rage, elle s’active au coeur de la jungle, dans les camps de maquisards. Son destin bascule quand les avions de l’US Army larguent d’énormes quantités de désherbant sur ces forêts. Ce produit, surnommé « agent orange », a des effets dévastateurs : les arbres meurent, les sols sont pollués, des centaines de milliers de personnes contaminées. Nga, elle-même atteinte par
ces nuages toxiques, découvrira, des années plus tard, les ravages qu’ils peuvent provoquer.
Aujourd’hui, elle vient en aide aux victimes oubliées de l’agent orange et poursuit devant la justice française vingt-six sociétés américaines de pétrochimie l’ayant fabriqué.
Dans ce livre, écrit avec Philippe Broussard, l’auteur retrace le parcours qui l’a conduite également à connaître la clandestinité, la torture et la prison. Son récit de la guerre du Vietnam et de ses conséquences offre une vision inédite du conflit, dénuée de haine, touchante d’humanité, d’amour maternel et de courage.
Le journal l’humanité du jeudi 9 juin 2016 https://img.humanite.fr/sites/default/files/images/42722.HR.jpg
Le récit de vie d’une combattante
Alain Ruscio
Le nom de Monsanto commence à être (tristement) connu. Au Vietnam, une pléiade de sociétés chimiques américaines, et leurs enfants maudits, les agents orange, bleu et blanc, sont hélas identifiés depuis un demi-siècle. Une femme, une « mère courage », a décidé d’élever la voix, de porter plainte. Elle s’appelle Tran To Nga. Saluons au passage le geste de ses défenseurs, Me William Bourdon et ses collègues, qui ont décidé de renoncer à leurs honoraires. En fait, c’est toute la politique américaine dans cette partie du monde qui doit être rappelée. Car, enfin, il a bien fallu que l’administration US (et, en premier, Kennedy, oui le « gentil », le « souriant » Kennedy, le premier) commande à ces firmes les 80 millions de litres de cet agent, bourré de dioxine, prenne la décision politique de cet épandage, il a bien fallu que de « prestigieux » militaires pratiquent cette criminelle besogne. Le raisonnement était simple, simpliste : puisque la forêt masque les guérilleros, détruisons la forêt… Des milliers de ces combattants, mais par-delà des populations civiles, ont ainsi inhalé ce poison. Mme Nga livre ici le récit de vie d’une simple combattante, élevée dès son enfance dans l’esprit de résistance. Elle a fait partie de ces combattant-e-s au courage incommensurable qui empruntèrent les milliers de kilomètres de la « piste Hô Chi Minh », la plupart du temps à pied, afin de ravitailler et de renforcer les maquis du Sud. La description de l’intérieur de la « guerre du peuple », de ce point de vue, est exemplaire. Mais aussi, hélas, on y voit le tourbillon des drames. L’auteure se trouve, sans vraiment comprendre le danger encouru, au cœur des zones défoliées, « centaines de milliers d’arbres fruitiers sans feuilles, terre brunâtre ou toute trace de vie a disparu, lande piquée de broussailles et de troncs fossilisés, branches noires enchevêtrées, pourries… ». Mais l’agent orange agresse, blesse, tue également les humains. Le témoignage est glaçant : « Tout à coup, une pluie gluante dégouline sur mes épaules, se plaque sur ma peau. Une quinte de toux me prend. Je vais me laver. Et puis j’oublie. Dans l’apocalypse environnante, dans les flammes de notre cher Vietnam, que peut bien représenter l’épandage d’un banal herbicide ? » En fait, la vie de Nga vient de basculer. Devenue mère, elle perdra ensuite son premier enfant à l’âge de 17 mois, sa « petite Viêt Hai », qu’elle pleure encore aujourd’hui. Elle-même souffre encore dans sa chair des effets de ces épandages. Comme des millions de ses compatriotes. Car ce drame n’appartient pas au seul passé : « Quand je parle de l’agent orange, déplore Mme Nga, les gens sont convaincus que ce terme renvoie à l’histoire, que tout cela est fini depuis des décennies. C’est faux, et il faut le dire, le répéter, haut et fort : les maladies se transmettent de génération en génération. Venez dans mon pays et vous en aurez la preuve. Il y a là des femmes, des hommes, des enfants qui attendent que justice leur soit rendue. » Un cycle juridique vient de commencer. L’opinion mondiale pèsera dans la balance. Mère courage vietnamienne, nous sommes et serons à vos côtés dans ce nouveau combat.
Fréquence protestante :
L’émission intitulée “Fréquence Livres” sera diffusée le samedi 11 juin entre 14h45 et 15h15 sur la radio “Fréquence Protestante” sur 100.7
et sera disponible pour 6 mois dès le lundi 13 juin sur le site de “Fréquence Protestante”. Si vous recueillez des avis, je serai ravie que vous me les transmettiez Malou Bernasconi
Extrait de :https://www.allodocteurs.fr/emissions/le-magazine-de-la-sante/
Message de M. le Professeur Pierre Maurice du 20 avril 2016
Madame,
Mon collègue et grand ami Ho Hai Qang m’avait fait part de la parution de votre dernier livre, que vous avez eu l’amabilité de m’envoyer en hommage. J’en ai déjà lu de larges extraits : votre récit est bouleversant. J’admire en particulier, alors que vous avez tant souffert et souffrez encore, le dévouement que vous manifestez à l’égard de vos compatriotes du Nord et du Sud, mais également votre bienveillance à l’égard des Français, notamment de ceux, anciens combattants, dont vous organisez l’accueil dans votre pays.
Je joins mes voeux à tous les adhérents et amis de "diHoxyn Orange" pour la réussite de la courageuse action judiciaire que vous avez entreprise.
Vous vous rendez prochainement à La Réunion, et cela émeut tous les Réunionnais qui vous attendent, que je connais bien et que j’aime tant ; ils vous réserveront, j’en suis sûr, un très chaleureux accueil. Je ne pourrai malheureusement être présent parmi eux, sauf par la pensée.
Avec tous mes voeux de bon voyage et d’excellent séjour, recevez l’expression de mes hommages admiratifs.
- Des adhérents d’Orange DiHoxyn parlent de
« Ma terre empoisonnée »
M. le Professeur Pierre Maurice (20 avril 2016)
Madame,
Mon collègue et grand ami Ho Hai Quang m’avait fait part de la parution de votre dernier livre, que vous avez eu l’amabilité de m’envoyer en hommage. J’en ai déjà lu de larges extraits : votre récit est bouleversant. J’admire en particulier, alors que vous avez tant souffert et souffrez encore, le dévouement que vous manifestez à l’égard de vos compatriotes du Nord et du Sud, mais également votre bienveillance à l’égard des Français, notamment de ceux, anciens combattants, dont vous organisez l’accueil dans votre pays.
Je joins mes vœux à tous les adhérents et amis de "diHoxyn Orange" pour la réussite de la courageuse action judiciaire que vous avez entreprise.
Vous vous rendez prochainement à La Réunion, et cela émeut tous les Réunionnais qui vous attendent, que je connais bien et que j’aime tant ; ils vous réserveront, j’en suis sûr, un très chaleureux accueil. Je ne pourrai malheureusement être présent parmi eux, sauf par la pensée.
Avec tous mes voeux de bon voyage et d’excellent séjour, recevez l’expression de mes hommages admiratifs.
Alain Dreneau (6 mai 2016)
"Ma terre empoisonnée" : une grande leçon de vie
Avec "Ma terre empoisonnée", Mme Tran To Nga ouvre pour nous le livre de sa vie. Le livre d’une vie toute entière vouée à un immense et irréductible combat pour la liberté et l’indépendance de son peuple, le peuple viet-namien. On ressort de cette longue épopée reconnaissant et bouleversé.
Reconnaissant parce que tout le récit est empreint de bout en bout d’une sérénité et d’une volonté de paix qui nous entraînent vers le plus profond respect. Les crimes sont dénoncés, l’ampleur effroyable du chaos provoqué par les agresseurs est présente à chaque page, la conflagration affective la plus intime – vis-à-vis de sa maman l’inflexible, de ses enfants adorés, de ses camarades tués au combat – est décrite avec une grande force, et pourtant, malgré tout ce douloureux vécu, Tran To Nga rejette la haine. Elle fait pari d’humanisme, d’un humanisme empreint d’exigence et de lucidité.
On ressort de son livre bouleversé parce qu’au travers de son extrême simplicité, son récit se charge d’une force émotionnelle extraordinaire. L’émotion n’est certes pas conviée par l’auteur. Elle écrit : "Je ne suis pas là pour pleurer sur mon sort, mais pour faire front". Mais on ne peut s’empêcher, souvent à la lecture, de retenir difficilement ses larmes. Des larmes vite ravalées pour faire front avec Tran To Nga sur son "dernier grand combat", dans lequel elle s’est engagée avec un courage inouï, un combat judiciaire contre les grandes sociétés américaines ayant fabriqué le poison qui, aujourd’hui encore et pour des générations, fait tant souffrir le peuple vietnamien.
Mme Tran To Nga, c’est bien modestement mais en suivant votre exemple de grande détermination, que nous sommes à vos côtés.
Colette Pastre (8 juin 2016)
Je viens de finir "Ma terre empoisonnée " et je suis toute bouleversée : d’abord d’avoir revu Mme Nga hier soir avec toujours le même courage trempé dans l’acier de ses convictions, son humilité, sa dignité, et son sourire si vietnamien pour moi .
A travers l’histoire de sa vie j’ai revu un moment fort de mon histoire personnelle : quand jeune prof de français , j’étais à Saigon de janvier 1975 à août 1975. Avant de partir pour la coopération avec mon mari VSNA, nous avions rencontré André qui, autour d’un café, sur la table recouverte de toile cirée chez ses parents, nous avait raconté son Vietnam et nous avait quittés en disant : "Vous allez vivre un moment historique ".
Et quand je lis le livre de Mme Nga, je retrouve cette excitation de voir les hélicos au-dessus de nos têtes emporter les américains, l’atmosphère de Saigon délivrée, ce jeune bodoi qu’on avait aidé à se procurer une flûte Sellmer et qui pour nous remercier nous avait invités (en cachette bien sûr) à un concert au théâtre et a joué la truite de Schubert à notre intention, notre tristesse de voir disparaître les drapeaux du Sud Vietnam ...
Suzanne Vaxelaire (11 juin 2016)
Quand je mets le nez dans le bouquin, j’ai du mal à le refermer !
Simone et Lucien (9 juin 2016)
Hiep TAN (Paris) (12 juin 2016)
Ma Terre Empoisonnée est un un parcours de vie, un combat perpétuel pour la paix et les droits à la justice. Le récit de Mme Tran To Nga et ses luttes ont permis que je prenne moi aussi part à son histoire.
Nous suivons le quotidien de cette femme extraordinaire qu’est Mme Tran To Nga ainsi que ses combats. Son humanité et son courage m’ont ému profondément. La force d’âme de cette femme qui a dû parfois mettre sa vie personnelle entre parenthèses pour défendre ses idéaux, est sidérante.
Ma Terre Empoisonnée n’est pas un appel à la colère envers les responsables de ces drames provoqué par l’Agent Orange, vendu par MONSANTO (et d’autres firmes chimiques criminelles) au gouvernement américain, un produit chimique hautement toxique tant pour l’homme que la nature. Ce livre est un appel à la paix et sonne le temps des responsabilités. En effet, des centaines de milliers de victimes vietnamiennes de ce défoliant surpuissant et dévastateur n’ont jamais été entendues ni indemnisées. Ces personnes ayant été au contact de ce toxique ont souvent développé des maladies et malformations, les transmettant ensuite à leurs enfants sur au moins trois générations. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à Mme Tran To Nga. Aujourd’hui, cette dernière est la voix de toutes les victimes qui ne peuvent pas briser le silence.
Voici le dernier combat de cette femme héroïne, le combat de sa vie !
Ce livre est vraiment une belle découverte émotionnellement ! Même si le style de l’auteur est assez simple, il permet cependant de nous immerger aisément dans le récit. J’ai été impressionné par la personne de Tran To Nga, héroïne intemporelle qui restera dans ma mémoire
Cendrine (10 juin 2016)
Merci du fond du cœur pour cette belle soirée vietnamienne et pour la rencontre avec Mme Nga qui m’a tellement touchée par sa force et sa délicatesse.
Aurore Lagardère (13 juin 2016)
Un refus de rêve de pays gâché
Je l’ai pris entre mes mains, il s’y est scotché même après le point final, mais il n’a pas de point final. Ce livre, il est elle, il devient nous qui refusons avec elle l’insupportable subordination.
Et je lis même si la nuit a enveloppé ma chambre douillette depuis longtemps, cette fièvre exaltante qui taraude la petite baroudeuse fragile parcourant la piste Hô Chi Minh avec ses peines, ses partages, ses souffrances mais aussi ses rires de jeunesse.
Et je vois devant moi Nga, son regard captivant d’envie de Vie dans la forêt moite qu’aucune souffrance ne saurait gâcher, la joie de sentir son bébé vivre en elle , je l’entends accoucher dans « la cabane au toit de feuilles au sol de terre battue sous les regards attendris de mes camarades je suis la plus heureuse des mamans ».
Je suis ses épopées où la pitié n’a pas sa place, seul le culte de la Vie et de l’espoir y est présent, mélange de tolérance, de pudeur mais de détermination sans faille pour ses engagements.
Et je lis sa Foi en la Vie, en sa terre devenue empoisonnée, en son refus de « rêve de pays gâché ».
Et je lis toute l’admiration qu’elle porte à tous les enfants du Vietnam meurtris.
Et je lis son livre sans fin qui s’est ouvert en moi et qui ne se refermera qu’après son combat de David contre Goliath.
Merci Mme Nga pour ce témoignage. Une histoire d’amour en l’humanité.
Edith Bonilavri (16 juin 2016)
Les livres qui racontent du vécu, sont mes préférés. J’aime qu’ils m’apprennent quelque chose, qu’ils développent ma culture générale, m’apportent des connaissances nouvelles.
Là, j’ai été servie.
Dès le premier paragraphe, j’ai dévoré ce récit de vie passionnée, déroulé parallèlement à ma vie de « soixantuitarde » débutante, mais situé dans un autre ailleurs, pourtant sur cette même planète.
Il a remis de l’ordre dans ma mémoire embrouillée : Cochinchine, Indochine, Marguerite Duras, Guerre du Vietnam.
Il m’a permis de retrouver des souvenirs comme cette rencontre avec ces deux GI américains en 1978 au sud du Guatemala à Livingstone qui m’avaient dit, avoir jeté à la mer, leur passeport américain, trop dégoûtés, et honteux d’être américain.
Dix fois, vingt fois, je me suis référée à la carte géographique présente à l’entrée du livre pour mieux suivre ce parcours.
Et enfin, cerise sur le gâteau : cette précaution permanente de l’écrivain de ne jamais confondre l’humain avec son comportement. Son discours sans haine pour un combat permanent pour toujours plus de justice, prolonge l’espoir que j’ai en l’humanité.
Quelle belle leçon de communication non violente !
Je souhaite que ’’Ma Terre Empoisonnée’’ rencontre un immense succès pour que nombreux soient les lecteurs qui soutiennent le combat que mène madame Nga, afin que les victimes de l’Agent orange soient enfin dédommagées.
Samedi 16 Juillet, à 13h10 (heure de métropole), RFI a diffusé une ITV de Mme Nga : https://www.rfi.fr/emission/20160716-tran-to-nga